Hypersensibilité
Accueillir sa sensibilité élevée
« HAUT POTENTIEL SENSIBLE, UN TRÉSOR PRÉCIEUX À DÉVELOPPER »
La sensibilité élevée, plus connue sous le terme « d’hypersensibilité », est un trait de caractère avec lequel 30% de la population mondiale vient au monde. Une personne sur 5 naît avec ce que l’on appelle une sensibilité « exacerbée ». Celle-ci se traduit généralement par le fait de vivre les événements de la vie quotidienne intensément et de ressentir ses émotions intensivement.
Plusieurs termes sont utilisés pour désigner cette caractéristique : hypersensibilité, haute sensibilité, ultra sensibilité, haut potentiel sensible, etc. Pour ma part, et comme le souligne très justement Saverio Tomassela, expert de la haute sensibilité auprès duquel je me suis formée, le préfixe « hyper » désigne un excès, amène un « trop ». Souvent utilisé de manière négative, le mot « hypersensible » sonne donc comme un handicap ou comme une maladie pour beaucoup de personnes.
Or, la sensibilité élevée n’est ni une maladie, ni une anomalie, ni un désordre psychique. Il s’agit d’un tempérament et cela ne relève en aucun cas de la psychiatrie. On ne soigne pas la haute sensibilité, on ne la normalise pas, on ne la gère pas, on ne s’en débarrasse pas. Qu’importe le nom qu’on veut bien lui donner, ce n’est finalement pas ce qui compte le plus. Le plus important est de vivre sa singularité de façon consciente et accueillante. Et c’est précisément ce en quoi consistent mes consultations / accompagnements : à faire prendre conscience aux personnes concernées, ou non, que la haute sensibilité n’est pas un fardeau même si elle peut parfois être vécue comme tel. Elle est non seulement un atout pour soi mais elle l’est surtout pour le monde.
Être hautement sensible n’est pas une fatalité, c’est ce qu’il se passe quand on a de la magie dans le coeur.
Les « avantages » de la haute sensibilité :
- Avoir une forte empathie.
- Vivre avec authenticité.
- Accorder une grande importance à l’honnêteté.
- Avoir le sens du détail, de l’observation.
- Être sensible au beau, à l’art, à la subtilité.
- Avoir une intuition puissante et une créativité débordante.
- Faire preuve de générosité, de solidarité
- Ressentir un engagement profond pour préserver la planète,
la nature et les animaux.
Les « inconvénients » de la haute sensibilité :
- Prendre les choses au premier degré.
- Ressentir ses émotions de plein fouet.
- Être à fleur de peau, à vif constamment.
- Ressentir de l’agitation intérieure.
- Être surexposé aux différents stimuli intérieurs
comme extérieurs. - Se sentir rapidement fatigué.e, épuisé.e.
- Être impressionnable.
- Devenir des proies idéales pour les pervers narcissiques.
de la comprendre, de la développer, de l’aimer de façon consciente et concrète au quotidien.
LE JOUR OÙ J’AI RÉALISÉ QUE J’ÉTAIS HYPERSENSIBLE
Enfant, je me suis toujours sentie différente, comme appartenir à un autre monde. On disait de moi que j’avais un « problème », que je n’étais pas « normale », que j’en faisais « trop ». Malgré moi, j’ai intégré l’idée que j’étais effectivement anormale et que je devais sans doute être malade.
Mon extrême sensibilité se complétait par une forte empathie. Je ressentais tout intensément, mes émotions mais aussi celles d’autrui. N’ayant aucun filtre, je souffrais avec les autres, parfois même à la place des autres, comme si leur douleur était la mienne. Les larmes aux yeux souvent, le coeur à vif constamment, je subissais ma vie telle une écorchée vive.
L’entrée à l’école a été pour moi une souffrance supplémentaire. Considérée comme étant une enfant réservée, timide et fragile, j’ai été victime pendant de nombreuses années de harcèlement scolaire, et ce, depuis l’entrée à la maternelle. Mon calvaire a commencé lorsque j’avais 4 ans et a duré presque 10 ans. Moquée, bousculée, insultée, humiliée, j’ai longtemps été ce que l’on appelle un bouc émissaire.
Ce n’est qu’à l’âge de 26 ans que j’ai pris conscience de ma singularité. Malgré toutes les (psycho)thérapies que j’ai suivi, aucune d’entre elles n’ont su révéler ma sensibilité élevée.
Par manque de connaissances et d’informations sur le sujet, mon hyperémotivité et mon hyperesthésie ont souvent poussé mes thérapeutes à m’étiqueter comme étant une personne maniaco-dépressive, voire même bipolaire. Mes excès de tristesse et ma profonde mélancolie n’étaient autre qu’une extrême sensibilité refoulée.
Depuis, j’ai fait de ma sensibilité une priorité. J’ai appris à la reconnaître, à l’accueillir et à l’accepter. À ce jour, je ne la considère plus comme étant un fardeau mais plutôt comme un précieux cadeau qui me permet de tisser des liens profonds avec les personnes que je côtoie.
C’est en ce sens que je me suis formée à l’Observatoire de la sensibilité en octobre 2021 aux côtés des spécialistes de la sensibilité élevée Saverio Tomasella, Elodie Crepel et Fanny Marais. Cette formation m’a apporté de nombreuses clés pour accompagner les personnes hautement sensibles dans le cadre de la famille, du couple, du travail et dans la relation thérapeutique.
En tant que thérapeute spécialiste de la sensibilité élevée, je suis donc très honorée de pouvoir vous aider, à travers mes différentes formules d’accompagnements, à vous libérer des noeuds de votre histoire pour que vous puissiez vous accepter, vous exprimer et savourer sereinement votre haut potentiel sensible. Mon souhait le plus profond est que vous puissiez vous sentir compris.e, soutenu.e et libre de vous connecter à la merveilleuse personne que vous êtes et faire de votre sensibilité élevée votre plus grande alliée.
Je m’engage à :
- pratiquer mes consultations dans l’écoute, le respect et la considération de chacun.e.
- n’établir aucun diagnostique médical, ni jamais inciter le.la consultant.e à interrompre un traitement ou une prise en charge thérapeutique.
- garantir la confidentialité de tous les renseignements que le.la consultant.e me transmets.
- à poursuivre mes recherches et suivre des formations continues pour offrir une qualité de services toujours plus complète.
- oeuvrer dans la bienveillance afin que le.la consultant.e se sente reconnu.e, accueilli.e et qu’il.elle puisse s’autoriser à rayonner de sa véritable lumière.